Vous pouvez regarder la vidéo d'Eric Musiat, en cliquant: ICI

carte-france-drome    Et aussi admirer celle d'Eric Gilbert, en cliquant: LA

Et voici un aperçu (filmé par Eric Gilbert) du récital de Gégé: ICI

En attendant le compte-rendu, de cette merveilleuse virée Vroam, magnifiquement organisée par Thierry et Line, les 10, 11, 12 et 13 Juillet, vous pourrez avoir un bref résumé en image, avec ces 30 clichés. Cliquez sur la carte:

 Pour voir l'album de Michel Boulesteix, un clic: LA

Une belle virée en Drôme Provençale
du 10 au 13 juillet 2015
par Jacqueline SIMON

DSC07357 ←un clic sur la vignette, à gauche pour voir les belles photos de Jacqueline et Marc.

Vroum, vroum vroam vroam, je vous invite à nous suivre entre Drôme Provençale et Vaucluse pour une belle virée organisée par Thierry et Line, d'Avignon, sous l'aile bienveillante de Christian notre lien à tous. Cette fois Nathalie ne sera pas de la partie mais nous savons combien elle compte dans l'organisation.

Le rendez-vous est fixé le 10 juillet à 12H sur un parking de supermarché à Montélimar où nous nous restaurerons. Nous ne sommes pas dépaysés, nous sommes encore dans la civilisation.

Malgré les longs kilomètres d'autoroute déjà parcourus pour certains et la chaleur accablante de cet été 2015, les retrouvailles sont joyeuses.
Francis et Martine de Saint Pol-sur-Mer, deux nouveaux, commencent à faire connaissance avec la bande de Vroameurs.

Notre 1ère visite se fera quelques centaines de mètres plus loin : à la nougaterie Arnaud Soubeyran, un patronyme qui chante déjà bon la Provence. Visiter ce temple du nougat et son musée est une bonne entrée en matière, avant d'aborder le pays du miel, de la lavande, de l'olivier, des amandes et autres gourmandises.
Juste après, nous entrons véritablement en Drôme Provençale. Nous ne quitterons plus les petites routes sinueuses et escarpées, parfois même montagneuses durant 4 jours entre Drôme et Vaucluse. Et je peux dire, en tant que passagère, que c'est un vrai régal, un vrai plaisir des yeux.
Quand aux pilotes, hommes et femmes, encore une fois je leur tire mon chapeau (heu pardon, mon casque). Malgré la chaleur intense, jamais ils ne montreront la moindre défaillance. Bravo à elles et eux.
Heureusement il y a les petits « arrêts rafraîchissements » en milieu de matinée et d'après midi. Plus que jamais ils seront nécessaires sous le soleil de Provence.

Les paroles d'une chanson de Jean Ferrat me viennent à l'esprit pour décrire ce que mes yeux voient en roulant sur les routes de France :

De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson
Ma France

Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France

Est-il nécessaire d'ajouter quelque chose ? De décrire les routes bordées d'oliviers, de vignes, d'arbres fruitiers? De parler de tous les cols franchis, des sommets aperçus au loin, des cours d'eau longés ou traversés. De dire combien le paysage change d'un département à l'autre ? De décrire l'ascension du majestueux Mont Ventoux et de la descente par son aride versant sud ? De parler des villages traversés chargés d'histoire, dont les vieilles pierres racontent la vie des hommes qui les ont construits, qui y ont travaillé et qui y ont laissé des traces de toutes sortes : cultures, terrasses, élevage du ver à soie...

D'ailleurs cette belle randonnée sera ponctuée de visites qui nous permettront d'en savoir un peu plus sur des métiers ancestraux. Outre la nougaterie, nous visiterons la dernière scourtinerie de la famille Fert, active depuis 3 générations avec son atelier de tissage de la fibre de coco, et ses machines inventées par l'ancêtre, puis nous terminerons par la découverte d'une plantation d'oliviers à Nyons. Nous découvrirons ainsi des métiers anciens qui se sont transformés au gré des changements industriels, comme par exemple, l'arrivée du train ou la mécanisation des filtres à huile d'olive.

De la même manière, nous logerons dans une magnanerie appelée la « Magnanarié ». Cette grande bâtisse à deux étages était destinée à l'élevage du ver à soie, un métier disparu dans la région.
Ce beau bâtiment transformé en gîte avec piscine entouré d'un beau jardin et d'un potager nous offrira une vraie cuisine provençale faite maison. Nous y dînerons tous les soirs sur sa belle terrasse dans la verdure.
Il faut bien avouer que quelques inconvénients inhérents au confort rustique viendront perturber les nuits d'un certain nombre d'entre nous : l'exiguïté des lits, de certaines pièces, la chaleur, les moustiques, le coassement des grenouilles...
Mais ils n'auront pas raison des motards que nous sommes. Non mais !

Et pour finir je parlerai de la dernière soirée, animée par « Gégé pour les intimes ». . S'accompagnant de sa guitare il nous a régalé d'un répertoire de vieilles chansons françaises, peu connues, parfois un peu coquines, souvent drôles et/ou poétiques. Deux chanteurs improvisés se sont aussi révélés : Christian et Olivier. Une belle ambiance, toute amicale.

Nous nous sommes quittés en pensant déjà aux prochains voyages, aux prochaines sorties, aux prochaines retrouvailles.
Certains même enchaînaient déjà sur une autre aventure dans le bassin d'Arcachon. Les veinards.

 

Votre Avis

Limiter la vitesse maxi de nos motos à 180 km/h?
  • Votes: (0%)
  • Votes: (0%)
  • Votes: (0%)
  • Votes: (0%)
  • Votes: (0%)
Total des votes:
Premier vote:
Dernier vote: